Poème de John E. Martin
Un lac qu'on appelle Blue Sea

Je dédie ce petit poème à la beauté et
à l'attrait de ce Lac de tous les lacs
niché au coeur des collines de la Gatineau.

J'ai contemplé les Rocheuses,
La côte accidentée de la Nouvelle-Écosse,
Les majestueuses forêts de Colombie,
Entendu le rugissement de la Niagara.
Mais dans les collines de la Haute-Gatineau,
Si vous voulez venir avec moi,
je vous montrerai un chef-d'oeuvre,
Un lac qu'on appelle Blue Sea.

Entouré de montagnes magnifiques,
Des eaux vertes lèchent son rivage,
Et en haut, dans un ciel d'azur,
Des mouettes plongent et remontent.
Je vous souhaite, quand à la tombée du jour,

Les ombres du crépuscule s'étirent,
De contempler le soleil couchant,
Qui brille d'un vif éclat,
D'admirer collines et eaux,
Dans toutes leurs nuances glorieuses,
D'oublier toutes vos peines,
Seul avec vous-même et Dieu

Et aujourd'hui, dans mes rêveries,
Mon coeur palpite pour ce Blue Sea,
Parce que 30 années et plus ont passé,
Depuis que mon premier-né a joué sur ses rives.
Mon visage reflète le passage du temps,
Et mes petits-enfants foulent son sable.

Si j'aime tant ce lac,
Ses doux souvenirs et sa rare beauté,
C'est simplement que ses paysages,
Ma vie durant me le rappeleront.

John E Martin
3 août 1940